19 mai 2016

Un sentiment plus fort que la peur - Marc Levy

Mourir en soi n'est rien, ne plus voir les siens est bien pire que l'enfer.



Titre : Un sentiment plus fort que la peur.
Auteur : Marc Levy
Edition : Robert Laffont
Date de parution : 14 Février 2013
Style : Roman policier
Date de lecture : 11 Mai 2016
Chronique de Yas'.

Synopsis :

Dans l’épave d’un avion emprisonné sous les glaces du mont Blanc, Suzie Baker retrouve le document qui pourrait rendre justice à sa famille accusée de haute trahison. Mais cette découverte compromettante réveille les réseaux parallèles des services secrets américains.
Entraîné par l’énigmatique et fascinante Suzie Baker, Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, mène une enquête devenue indispensable à la survie de la jeune femme.

Traqués, manipulés, Suzie et Andrew devront déjouer pièges et illusions jusqu’à toucher du doigt l’un des secrets les mieux gardés de notre temps.


Mon avis : 

Marc Levy est un auteur dont je suis complètement fan, j'ai déjà lu bon nombre de ces romans, et celui-ci m'avait intrigué. J'avais lu dans certaines critiques qu'il différait de ce qu'il a l'habitude d'écrire, et j'avais réellement hâte de me lancer dans cette lecture.

Le livre se "compose" de deux parties. La première parle de Suzie Baker, qui sera donc notre protagoniste, et de Shamir. Deux alpinistes qui vont tenter de braver les dangers du Mont Blanc. Il faut savoir que le début du livre est assez romantique mais reste, pour moi, assez glauque. Ce début m'a aussi tiré les larmes des yeux, et c'était ma partie préférée du roman.
Nous suivons donc leur ascension de la montagne, en plein hiver,  jusqu'à ce qu'ils tombent dans une crevasse. Bien que ce soit parfaitement accidentel, nous découvrons que Suzie souhaitait trouver cette entrée. A partir de là, on se met à se poser des questions et ça nous pousse à pas mal de réflexion.

Dans la deuxième partie du roman, qui est la "principale", Suzie embarque Andrew Stilman dans une enquête. Si vous avez déjà lu du Levy et que ce nom ne vous est pas étranger, c'est normal. A la fin de Si c'était à refaire, nous avions laisser un Stilman dans le coma. 
Ce roman n'est absolument pas une suite du premier, bien qu'il se passe deux mois après. On retrouve donc un journaliste qui tente tant bien que mal de reprendre du service, avec un penchant pour l'alcool, et un désastre amoureux. Certaines critiques reprochent à l'auteur d'être resté en surface pour ce personnage, mais comme nous l'avons déjà retrouvé dans une autre oeuvre antérieur, je me dis qu'il a voulu éviter de trop se répéter. J'ai trouvé qu'on en apprenait néanmoins suffisamment à son propos pour pouvoir se plonger dans sa peau.

Suzie étant notre protagoniste, je ne peux écrire une chronique sur le livre sans vous dresser un petit tableau sur elle. Personnage assez intriguant, et qui nous étonne par son côté manipulateur. Beaucoup de mystères tournent autour d'elle et de sa famille. Elle sait toujours tout ce qui se passe, et est au courant de tout grâce à son contact Arnold Knopf. 

L'histoire du livre m'avait ennuyé. En grande fan de polard, je n'ai pas retrouvé cette impatience. Je n'ai pas cherché de piste, essayé de découvrir qui a raison, qui a tort. Le cadre historique, que j'avais adoré dans Les enfants de la liberté, a aussi joué dans cet ennuie. Et au bout d'un moment, je n'avais plus qu'une envie, terminer le roman. C'est vraiment vers la toute fin que j'ai accroché et que je me suis remis à fond dans le livre.
Marc Levy, qui sait parfaitement comment embarquer son lecteur dans un univers très légèrement fantastique et romantique, ne m'a pas réellement convaincu pour ce livre qui n'est définitivement pas un de ces meilleurs. Je reste mitigée à ce sujet. 

Conclusion, un livre assez sympa à lire mais sans plus. 

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